Fini le temps de l’insouciance écologique ! Et pourtant, quand on pense « graphisme », on voit des montagnes de magazines imprimés, des cartes de visite et des flyers distribués à tour de bras. On se dit « ce n’est pas très écologique tout ça ». Heureusement, il existe toujours des solutions pour essayer de consommer moins, ou de produire de manière plus raisonnable. Du graphisme éco-responsable, c’est possible ? Oui, et on vous en parle !
Consommer et/ou produire en faisant attention à l’impact écologique qu’ont nos actions. Il existe plein de petits gestes à faire au quotidien. On retiendra :
Ce sont toutes des petites actions qui, appliquées à l’échelle de la planète, peuvent véritablement changer les choses.
Le graphiste peut, lui aussi agir et faire sa part du colibri en tant que créateur responsable et conscient de son environnement. Cela ne veut pas dire qu’il n’imprimera plus jamais un seul dépliant et renoncera à sa carrière pour aller habiter dans une grotte et se nourrir de moustiques grillés.
Pour imprimer des supports de communication, il faut de l’encre sous forme de poudre. Cette poudre de toner a un impact écologique non négligeable. Non seulement il faut du pétrole pour la fabrication de la cartouche en elle-même, mais aussi pour la poudre. Et une fois consommée, si elle est mal ou pas recyclée, elle pollue les nappes phréatiques.
Pour consommer moins d’encre à l’impression, il faut donc :
L’aplat de couleur, c’est une grande surface imprimée sur du papier. Ces aplats consomment énormément d’encre. En tant que graphiste, on peut donc se diriger vers des designs minimalistes et/ou enlever l’une ou l’autre photo.
En matière de papier, il y a à boire et à manger (enfin, façon de parler parce que… le papier c’est pas super bon). Les papiers sont dits « recyclés » quand il y a plus de 50% de fibres provenant de papier déjà utilisé. Ce papier est ensuite blanchi avec des produits chimiques. Il faut donc bien faire la différence entre papier recyclé et écologique, et se renseigner sur les différents types de papier.
Le graphiste veillera à choisir le papier le plus adapté à son travail et à l’image que veut véhiculer son client.
Un bon imprimeur, c’est un professionnel de l’impression qui connait ses produits et qui travaille correctement. Choisir son imprimeur, c’est choisir une méthode de travail, mais aussi des produits dont il connaît, par exemple, la provenance ou les composants.
Le graphiste peut travailler avec un imprimeur près de chez lui. On évite ainsi des coûts écologiques liés à la livraison. À quoi bon faire venir de l’autre bout de la terre ce qui est produit à côté de chez soi ?
Pour faire du graphisme éco-responsable, évitons la surconsommation ! Il ne s’agit pas d’arrêter complètement la production de dépliants publicitaires ou de distribuer des cartes de visite. Mais à quoi bon imprimer 5000 flyers si on sait qu’on ne pourra en distribuer que 500 ?
Et, même si l’erreur est humaine, il vaut mieux ne pas se tromper dans le texte ou la mise en page quand on a des milliers d’exemplaires à imprimer. Chaque imprimeur a ses propres règles en matière d’impression : taille du débord, type de fichier, profil colorimétrique, etc. En cas de doute, est préférable de confier cette tâche à un graphiste professionnel qui saura exactement comment répondre à tous ces critères. Les chances de devoir tout recommencer seront bien moins grandes.
Voici quelques pistes de réflexion pour créer des visuels graphiques en pensant « éco-responsabilité ». Si toi aussi, tu as la même sensibilité que moi pour l’environnement, et que tu dois faire rayonner ta marque, n’hésite pas à me contacter ! Le graphisme éco-responsable est ma priorité.