Ça y est ! Tu as cédé à la (très bonne) tentation de ne pas te faire avoir par les propositions alléchantes du cousin Albert qui « fait des trucs de graphisme mais je sais pas trop quoi » ou par l’offre alléchante des logos « gratuits » en ligne. Pour développer ton projet ou ton business, tu as décidé de faire appel à un graphiste professionnel et compétent. Et on ne peut que t’en féliciter. Mais comment faire pour trouver un bon graphiste freelance à Bruxelles, ou dans ta région ?
La notion de « bon » ou pas « bon » peut sembler subjective. Pourtant, s’il y a des red flags à éviter quand on choisit son graphiste (le graphiste “pas cher du tout” en étant un), il y a des critères incontournables.
Le graphiste freelance, c’est un professionnel du… graphisme. Oui, ça parait couler de source dit comme ça, mais c’est pour insister sur le fait que c’est un métier. Et qui dit métier, dit « formation », dit « connaissances », dit « études ».
C’est un professionnel, donc, qui traduira visuellement des idées. Ses créations auront pour but de véhiculer un message : représentation d’une marque, promotion d’un produit, etc. Il n’est pas seulement question de faire un truc « joli ». Il faut que ce truc soit efficace et serve l’objectif à atteindre.
Mais « être professionnel », ça veut aussi dire travailler de manière professionnelle :
Bref, tout ce qu’on attend de quelqu’un à qui l’on paie un service.
Le graphiste respecte des règles (de typographique, de colorimétrie, d’impression,…) afin d’assurer une lisibilité optimale.
Mais le bon graphiste arrivera à contourner, détourner, arranger ces règles pour créer quelque chose d’unique qui valorisera le produit ou le service et améliorera son image de marque. C’est ça, l’art graphique.
Il sait aussi quel outil utiliser pour quel usage. Et il peut fournir des documents dans les formats adaptés au support visé, que ce soit le print ou le digital.
Le designer graphique doit être à l’affût de tout ce qui se fait à notre époque, de tout ce qui s’est fait auparavant, de l’évolution des modes et courants artistiques. Il s’imprègne de toutes ces connaissances pour créer des graphismes ou illustrations en fonction des besoins et des envies du client.
Par exemple, si un client veut un design « à la mode », le graphiste doit pouvoir répondre à sa demande. Mais, au préalable, il aura analysé ce que ce client veut dire par « être à la mode ». Si c’est pour créer un logo qui doit traverser quelques années, il vaut peut-être mieux éviter de se laisser happer par le courant artistique du moment au risque d’être très vite passé de mode.
Si le client veut quelque chose de vintage, le professionnel en graphisme devra comprendre et analyser ce qu’il entend par là, faire des recherches sur ce qui se faisait à l’époque visée par le client. Il devra ensuite adapter le design à l’époque actuelle.
Grâce à son background en art et ses connaissances techniques, le graphiste aiguillera au mieux le client dans sa recherche graphique et visuelle.
Être à l’écoute, ça ne veut pas dire mettre le haut-parleur du téléphone un peu plus fort pour mieux entendre. Ça signifie capter ce que le client a en tête, ce qu’il traduit avec ses propres mots et le transformer en images.
C’est être dans la réception de ce que le client demande, sans mettre ses propres attentes et projections en travers de la réflexion.
Le graphiste professionnel devra écouter et respecter les attentes du client, ses goûts, ses préférences, l’objectif qu’il souhaite atteindre avec ses visuels. Il sera aussi sensible à ses expressions faciales (parce qu’un client ne va pas toujours oser affirmer qu’il n’aime pas quelque chose, par exemple), à son univers, à sa personnalité, aux valeurs de son entreprise.
Mais comment trouver cette perle rare, ce parfait graphiste freelance à Bruxelles ou en Wallonie ?
Parce que tu habites à Bruxelles ? Ou dans le Brabant wallon ? Et que tu veux faire vivre ta région ?
C’est aussi toujours mieux de choisir un graphiste qui n’habite pas à 10 000kms de chez toi si tu veux le rencontrer « en vrai ».
Bien sûr, tu n’es pas obligé de chercher un graphiste freelance à Bruxelles si tu n’es pas de Bruxelles. Tout comme tu n’es pas obligé de chercher un graphiste freelance à Bruxelles si tu es de Bruxelles.
Mais partir de sa propre région est un bon point de départ pour trouver son graphiste. En tant que professionnel, il en connait les particularités, les aspects culturels, les réalités du terrain et les habitudes des gens.
Évidemment, ce qui se fait à Nivelles n’est pas diamétralement opposé à ce qui se fait à Ottignies. Et quand on vise le rayonnement national ou international de sa marque, limiter ses choix au graphiste du bout de la rue n’est pas vraiment très utile.
Mais ta région regorge de talents qui ne demandent qu’à s’exprimer alors, pour commencer, demande à Google un « bon graphiste » dans ta région.
Google est un super annuaire, de plus en plus performant, qui détecte où tu te trouves pour te filer les meilleurs plans de ta région. (Euuh… Je viens vraiment d’expliquer ce qu’était Google ?! J )
Et les graphistes indépendants ont souvent un magnifique site Internet qui comprend une rubrique « Portoflio ». À toi de jouer et de regarder les portfolios de ces pros du design graphique.
Mais garde toujours à l’esprit qu’ils répondent aux demandes des clients ! Et donc si c’est moche (allez, soyons polis « pas à ton goût »), ce n’est peut-être pas la faute du graphiste.
En général, les artistes ont une patte bien à eux. Quelque chose qui fait qu’ils sont uniques et qui rend leurs créations uniques. N’hésite pas à lire les pages consacrées à leurs valeurs, leur personnalité et leur parcours.
Et puis, derrière ces pages Google, il y a un être humain qui sera ravi d’avoir un contact humain. Alors prends contact avec l’un ou l’autre, vois s’il répond rapidement, si tu as une bonne première impression, un bon feeling et go !
LinkedIn est un réseau social, comme Facebook, mais à visée professionnelle. Beaucoup s’en servent donc pour partager leur CV, chercher un emploi ou des clients et publier des infos utiles (ou pas).
Ce réseau social fonctionne par… réseaux. C’est-à-dire qu’à partir de ton profil, tu peux voir toutes les personnes qui sont reliées à toi, qui, elles-mêmes, sont reliées à d’autres, et ainsi de suite. C’est comme ça qu’on forme une grande toile de contacts professionnels via via.
Bon attention, c’est pas parce que la tante Monique est LinkedInnée avec quelqu’un qu’il est forcément reconnu et qu’il travaille bien. Mais c’est une bonne base de départ pour découvrir le travail des graphistes dans ta région.
Ce qui nous amène à…
Pour tomber sur LE graphiste, rien de tel que le bouche-à-oreille. Malgré les GoogleMyBusiness, LinkedIn et autres annuaires de professionnels (il existe des sites qui listent les graphistes freelances), rien de tel que le bon vieux bouche-à-oreille.
« Tiens, tu ne connais pas quelqu’un qui ? » et c’est parti ! Ta voisine avait déjà trouvé THE graphic designer comme on n’en fait plus. Et ça tombe bien, elle va te filer son contact. Et puis, si elle le connaît bien, elle peut même lui parler de toi pour nouer un lien plus privilégié.
On a tendance à faire davantage confiance aux expériences personnelles de gens que l’on côtoie qu’à des avis sur les réseaux sociaux.
Mais bien évidemment, fais-toi ta propre opinion et ne fonce pas les yeux fermés. Ta voisine a peut-être des attentes totalement opposées aux tiennes ou peut se satisfaire d’une qualité de travail moindre. Ou alors elle est super riche et n’a pas regardé aux prix.
Tu peux aussi mettre un petit mot sur Facebook « cherche recommandation ». En général ce sont des publications qui suscitent beaucoup d’intérêt parce que les gens aiment donner leur avis et parler de leur expérience. En plus, ça leur fait super plaisir quand ils sont « l’élu ».
Bref, n’oublie pas de toujours agir en consommateur responsable.
Si tu es entrepreneur ou entrepreneur en devenir, tu fais peut-être partie de ces réseaux d’affaires. Ce sont des cercles d’entrepreneurs qui se réunissent de temps en temps pour discuter business.
En général, ils organisent des événements. C’est le cas des secrétariats sociaux, comme l’UCM ou Partena, qui organisent des barbecues pour leurs membres. Ou des réseaux privés tels que le B19 ou les Apéros Entrepreneurs. Les espaces de coworking sont aussi un véritable vivier de talents.
Ces soirées (ou matinées) networking sont très intéressantes pour faire de nouvelles rencontres et partager sa passion pour son métier.
Et qui sait, le graphiste que tu as devant toi sera peut-être intéressé par ton produit et ça sera une occasion de collaborer ! Tout seul, on va plus vite, mais à plusieurs, on va plus loin.
Dans tous les cas, quel que soit l’endroit où tu dégotes ton graphiste freelance à Bruxelles ou n’importe où ailleurs, regarde d’abord si c’est un bon graphiste (voir les conseils ci-dessus), si son travail te plait et si tu sens que tu as un bon feeling !
Et si tu penses que je remplis toutes les cases, contacte-moi pour discuter de ton projet !